Lundi le 7 avril, il faut se rendre à l'évidence, nous sommes de retour aux Etats-Unis!!! En me réveillant ce matin, je me demandais si j’avais rêvé, mais en voyant le décor, j’ai eu ma réponse! Les Bahamas sont derrière nous!
Il faut se rendre aux Douanes et celles-ci se trouvent à l’aéroport. C’est en taxi que nous y allons. Tout se passe bien et rapidement à notre grand soulagement. C'est une belle journée ensoleillée et chaude. Nous apprécions la chaleur avant l’arrivée du front froid... et oui, un autre! À l’épicerie, il y a beaucoup de variété et c’est pas cher, pas cher, comparativement aux Bahamas! C'est toujours ça de gagné! Mais c’est la ville, la vraie ville… OUF! Pas habitués à ça! Où est notre beau décor paradisiaque??? Faudra s’y faire, c’est fini les Bahamas!
Dans le mouillage... un pont derrière nous! C'est quoi ça? Ah! oui, nous sommes de retour aux States!
Heureusement, les beaux couchers de soleil nous émerveillent encore!
Après quelques jours nous prenons la mer en direction de St. Augustine. Durant les 12 premières heures, nous naviguons à voile à une moyenne de 7 nœuds! C’est un peu sportif avec une bonne vague d’au moins 6 pieds mais Isidore se comporte bien.
En mer, des dauphins viennent s'amuser autour du bateau, c'est un incontournable!
En soirée, c’est le moteur qui prend la relève car le vent diminue de façon significative. Ce sera ainsi jusqu’au notre arrivée, vers midi. De mon côté, j’étais déçue et même frustrée que le pilote automatique refuse de fonctionner. Même si nous en avons profité une seule fois malgré toutes nos sorties en mer, j’y ai pris goût. La madame trouve ça de plus en plus difficile ces navigations d’une trentaine d’heures sans cette précieuse aide. Pourtant à l’automne ça se passait relativement bien malgré tout mais, cette fois-ci, est-ce parce qu’on s’était levé à 5h15 afin de partir tôt, ajouté à ma frustration qui a sûrement grugé mon énergie, mais j’arrivais à peine à rester éveillée pour faire mes quarts. Heureusement que le capitaine est fait fort car il a barré plus souvent qu’à son tour durant la soirée et la nuit. Après un repos bien mérité nous analyserons la situation.
À St. Augustine, des dizaines de bateaux sur des bouées de mouillage.
Les jours suivants, nous en profitons pour faire des travaux, l’épicerie et aller nous promener en ville. Tout près, il y a de jolies rues piétonnières où restos et boutiques se côtoient, tous plus attrayants les uns que les autres. Bien entendu, le traditionnel cornet de crème glacée agrémente la journée!
Les belles promenades sur les rues piétonnières... et les cornets... un vrai délice!
Dans le port, des répliques de voiliers .
Celui-ci est magnifique!
Puis, un autre front froid arrive, la température chute, sans compter les vents à écorner les bœufs! Mercredi matin, nous partons le chauffage car il fait 13 degrés dans le bateau! Bon, c’est encore mieux qu’au Québec, mais il ne faut pas trop nous brusquer… nous avons sauté un hiver, on s’habitue vite à la chaleur! Ainsi, ce front froid accompagné de vents forts nous oblige à retarder notre départ en mer. Nous préférons attendre plutôt que de partir par l’Intracoastal, nous avons encore du temps devant nous. Par contre, si la situation perdure, nous modifierons nos plans. Nous ne sommes tout de même pas à plaindre car ici, c’est le gros luxe pour nous. Amarrés à une bouée d’ancrage comprenant le water taxi pour se rendre à terre et se balader dans un beau quartier près du port, l’accès aux douches… eau chaude à volonté…, la buanderie, l’épicerie pas trop loin, les délicieux cornets… et j’en passe! De plus, tous les soirs on peut dire : On ne travaille pas demain!!!